Devenir résident en Australie, c’était son rêve. D’un étudiant à résident australien, l’étonnant parcours de Gustavo en Australie.
« J’ai travaillé dur tous les jours »
« Toujours focus sur mon
objectif : trouver le job de mes rêves »
Devenir résident australien, c’était mon rêve. Je m’appelle Gustavo, j’ai 43 ans. Je viens du Venezuela et je vis à Sydney en Australie depuis 7 ans maintenant. Ingénieur informaticien qui a travaillé dans mon pays en tant que développeur web et chef de projet. Je suis marié depuis 12 ans et je n’ai pas encore d’enfants.
J’ai quitté le Venezuela en 2016 à l’âge de 36 ans. À cette époque là, la situation dans mon pays était devenue très compliqué en raison de plusieurs facteurs. J’ai donc décidé de venir en Australie à la recherche de nouvelles opportunités afin de développer ma carrière et obtenir un meilleur niveau de vie, ici à Sydney.
La story d’un couple qui voulait vivre en Australie.
Mon histoire en Australie a commencé en 2013. En raison de certains événements économiques et politiques, le niveau de vie de la plupart des habitants au Venezuela se détériorait (y compris le mien). Beaucoup de gens ont commencé à perdre leur emploi, et au même moment, les nouveaux emplois ont complètement disparu du marché. J’ai donc dû prendre la dure décision de déménager ailleurs afin de trouver plus d’opportunités d’emploi et un meilleur niveau de vie.
Mais pourquoi donc l’Australie ?
Pourquoi ai-je décidé de déménager à l’autre bout du monde ? Pourquoi ne pas déménager dans un pays plus proche comme les États-Unis ? Cette décision a été motivée par les informations que j’ai trouvées sur Internet – sur les meilleurs pays pour migrer en tant qu’étranger. De nombreux sites Internet ont mentionné que l’Australie offrait de plus intéressantes opportunités aux migrants qualifiés dans certains domaines d’activités. Être informaticien (IT en anglais) faisait partie d’une d’entre elles. Aussi, en m’informant sur l’Australie, j’ai découvert que la culture est très similaire à celle du Venezuela. Les deux pays sont multiculturels avec des gens très heureux et accueillants. C’est à partir de là que j’ai pris la GRANDE décision. Australie, j’arrive !
Mes premiers obstacles en Australie.
Même si l’Australie a ses portes ouvertes aux gens venant de l’étranger, il y a des obstacles et des barrières que j’ai rencontrés sur mon chemin et j’ai dû les surmonter. Le premier obstacle était la langue. J’avais déjà étudié l’anglais au Venezuela, et je pensais être capable de communiquer facilement avec les australiens en anglais. Mais, je me suis rendu compte, très rapidement, que mon niveau n’était pas suffisant. Je devais donc étudier beaucoup plus et pratiquer davantage avec des interlocuteurs natifs pour obtenir le niveau requis pour, en quelque sorte, survivre par mes propres moyens en Australie.
J’ai également constaté que trouver un emploi en lien avec mon parcours professionnel ne serait pas si facile. Cela m’obligerait également à améliorer mon niveau en anglais.
« Une fois en Australie, je devais recommencer de zéro et me battre pour atteindre les sommets »
Quand je suis arrivé en Australie, je pensais qu’il serait facile de trouver un job similaire à ce que j’avais au Venezuela. Mais j’ai découvert plus tard que cela ne serait pas le cas. Une fois ici, je devais repartir de zéro et me frayer un chemin jusqu’au sommet. Donc, au début, j’ai trouvé l’un des emplois les plus courants pour les gens qui viennent en Australie pour la première fois. J’ai regardé dans la catégorie nettoyage.
Comment Gustavo surmonte ses premières difficultés.
Au début, il m’a été très difficile de réaliser qu’après avoir travaillé dans une agence en tant que développeur de logiciels, je dois maintenant travailler comme cleaner – comme ils le disent ici. Cela m’a rendu très triste et m’a aussi déprimé. Mais je me suis vite rendu compte que ce n’était qu’une étape de plus dans mon aventure australienne et que la seule façon de passer à l’étape suivante serait d’améliorer mon niveau d’anglais mais aussi, d’acquérir de nouvelles compétences. Alors, les recruteurs potentiels, pouvaient me voir comme un sérieux candidat et m’offrir le poste dont je rêvais. Avec la target ultime en ligne de mire, devenir enfin résident australien !
J’ai donc consacré tout mon temps libre à étudier et à améliorer mon niveau d’anglais. J’ai utilisé la formation professionnelle le fameux VET à Sydney afin de pratiquer l’anglais à un niveau très élevé. J’ai aussi essayé de passer plus de temps avec des ami(e)s qui ne parlaient pas espagnol, comme Mounir 😉.
Mon premier emploi en Australie.
Quand je suis arrivé en Australie, j’étais déterminé à faire n’importe quel travail qui me permettrait de survivre ici sans lapider mes économies. J ‘ai donc trouvé mon premier emploi en tant qu’agent de nettoyage. J’avoue qu’au début, cela a été difficile d’accepter la situation. Il n’est pas facile d’accepter cela, après de nombreuses années de travail dans un bureau en tant que cadre, me voilà en train d’effectuer un travail que je ne serais pas disposé à faire dans mon propre pays. Mais parfois, de grands sacrifices sont nécessaires pour obtenir une grande récompense.
« J’ai travaillé en faisant de mon mieux tous les jours »
« Toujours concentré sur mon objectif de trouver l’emploi de mes rêves »
J’ai fait différents types de boulots de nettoyage. Nettoyer les toilettes d’un immeuble de bureaux, nettoyer les salles de classe de certains collèges et aussi nettoyer les bureaux, tout ça dans la ville de Sydney. J’ai travaillé de mon mieux chaque jour, sachant que ce n’était qu’un emploi temporaire, je suis resté concentré sur mon objectif principal, trouver l’emploi de mes rêves.
Mes premiers succès en Australie.
Finalement, on peut commencer à parler des bonnes nouvelles.
Ces moments où vous réalisez que tous vos efforts finissent par payer.
Il y a eu ces premiers succès que je peux mentionner, comme terminer mon cursus d’anglais et mes deux niveaux de diplômes en Leadership et Management.
Ces reconnaissances m’ont donné le carburant dont j’avais besoin pour continuer l’aventure australienne.
« À partir de ce moment, j’ai décidé de trouver l’emploi de mes rêves »
C’est ainsi que j’ai commencé à utiliser mon boulot en tant qu’agent de nettoyage comme une opportunité pour approcher des personnes dans ces bureaux liées à l’informatique – mon domaine de prédilection !
En utilisant les compétences en anglais que j’ai acquises durant mes études à Sydney. J’ai donc commencé à demander aux salariés des bureaux que je nettoyais, s’ils recherchaient un développeur de logiciels ou s’ils connaissaient une entreprise à la recherche de développeurs de logiciels. C’est ainsi que mon jour de chance est enfin arrivé.
L’un de ces soirs, je faisais le ménage comme d’habitude dans le bureau d’une entreprise informatique. Ce soir là, une personne est restée jusqu’à tard dans la nuit. J’ai donc décidé de saisir ma chance et je lui ai demandé si par hasard, ils recherchaient un développeur de logiciels dans leur entreprise.
« L’employé a dit: Oui, nous cherchons en ce moment! »
C’était le moment le plus marquant que j’ai eu en Australie depuis mon arrivée. J’ai finalement pu postuler pour le job de mes rêves.
Quand l’idée de devenir résident australien à commencer à germer.
L’idée de devenir résident permanent a commencé à germer il y a un bon moment déjà, lorsque j’étais au Venezuela. En 2013, j’ai réalisé que la situation économique et politique devenait vraiment mauvaise là-bas. Je devais donc déménager ailleurs, si je voulais construire un avenir radieux pour ma famille et moi.
Mon meilleur ami est venu en Australie quelques années auparavant et m’a parlé de toutes les possibilités que ce pays offrait pour devenir résident permanent pour les migrants qualifiés – comme moi. En conséquence, la décision d’entamer le processus de demande de visa résident permanent en Australie a été très facile à prendre. Cependant, le parcours n’a pas été de tout repos et a inclus de nombreuses conditions, comme avoir un bon niveau d’anglais (que je n’avais pas à l’époque).
C’était à cette époque donc, que j’avais pris la décision de venir en Australie en tant qu’étudiant. Dès lors, j’étais en mesure d’améliorer mon anglais sur place et de trouver un emploi qui me donnerait la possibilité de demander un visa de résident permanent.
Devenir résident australien, c’est fait !
Devenir résident australien était mon rêve et ce fut un long voyage….
Tous les efforts et les sacrifices ont finalement porté leurs fruits. Le job de mes rêves est également venu avec un visa sponsorisé par l’employeur qui m’a ouvert la voie royale de la résidence permanente. C’est ainsi qu’après 3 années de travail avec ce même employeur, j’ai pu demander mon visa de résident permanent. Une fois la demande effectuée et j’ai dû attendre 7 longs mois pour qu’elle soit approuvée.
« Le processus de validation a été certes un peu long, mais très fluide »
C’est ainsi, que ce jour, tant attendu est finalement arrivé…lorsque je reçois l’email du ministère de l’Immigration australienne avec marqué en gros « Visa Application Granted » (demande de visa accepté).
C’était le plus beau jour de ma vie. C’est le moment où vous dites au monde entier « Oui, je vis en Australie ». Ce message a marqué la fin de ce premier voyage qui a commencé en 2013 avec un rêve qui s’est finalement réalisé. Je me sentais tellement soulagée de ne plus avoir à vivre avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête avec inscrit dessus « date d’expiration du visa ».
Ce jour-là était un jour de célébration mais surtout un jour de soulagement.
Tous mes collègues étaient très heureux au travail et nous sommes allés déjeuner pour célébrer. Mais la partie la plus croustillante, fût lorsque je suis rentré à la maison et annoncé la bonne nouvelle à ma femme. Elle ne m’a pas du tout cru au début. Elle pensait que c’était une blague. Je lui ai montré le message du département de l’immigration australienne et elle a commencé à pleurer. Pour elle, c’était aussi un rêve qui se réalisa enfin. Nous sommes donc allés à l’Opéra House de Sydney pour prendre du vin et célébrer ce grand succès.
« Le plus beau soir de notre vie avec ma femme. »
— Écrit par Gustavo, un résident d’Australie.
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